31 janvier 2002
Pour Jean-Philippe Poirée-Ville, le mode de vie moderne, lié à la vitesse, ne peut se concevoir sans la précision de léclairage moderne électrique (on nimagine pas une autoroute éclairée par la lumière chancelante des feux de bois). Dès le 18ème siècle la vitesse des cochers qui traversaient Paris à toute allure imposa de définir une nouvelle "topologie lumineuse". Mais léclairage moderne nédifie pas lhomme. Il fabrique des consommateurs, des usagers sans lieu ni foi, comme on élève des poulets. Comment larchitecte peut-il concevoir un lieu idéal face au déplacement global des biens et des hommes ?
Chaque lumière nouvelle, depuis celle des étoiles jusquà celle des écrans, révèle un territoire nouveau (ou nous révèle différemment notre territoire). Lhomme se repère dans ces nouveaux territoires et, aussi, sapproprie ces nouveaux territoires, par la création de signes mnémotechniques.
Autour du concept d'hyperlumière, Jean-Philippe Poirée-Ville tente de construire avec d'autres artistes un campement (une architecture) qui rassemblerait des habitants de "territoires" lumineux différents.
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