23 mars 2005

Michel Séméniako

« … et l’attente fut vraiment longue devant l’ordinateur avant de voir naître ces images d’improbables fichiers numériques. »
Travaux récents, entre argentique et numérique

De 2000 à 2003, Michel Séméniako a entrepris une suite séquentielle d’images sur le thème de l’exil. En puisant dans la mémoire familiale et dans l’actualité, en mettant en œuvre sa pratique des prises de vues nocturnes, mais en y introduisant des acteurs, il a tenté d’évoquer l’invisibilité. Réalisées avec un film infrarouge argentique, les images ont ensuite été colorisées puis tirées sur support numérique.

En 2004, Michel Séméniako s’est intéressé aux dépôts lapidaires (encore la mémoire...). Après une double prise de vue argentique (noir-blanc et couleur, éclairage spécifique pour chacune) il a numériquement sur-impressionné ces deux images, s’inspirant des techniques des peintres de la Renaissance et des maniéristes (la couleur en glacis sur une grisaille).